mercredi 2 juin 2010

Sao Paulo

















L'amour est aveugle, il faut donc toucher.
[Proverbe brésilien]

Le lecteur attentif aura certainement remarqué que je suis déjà rentré mais qu'à cela ne tienne, je continue quand même. Et tout le monde y gagne au change car maintenant il y a des accents sur les claviers français!
Je n'ai pas beaucoup de photos de Sao Paulo, principalement car je ne me balladais pas avec mon appareil pour ne pas me le faire voler et puis je suis pas mal sorti le soir et je ne le prends jamais quand je sors le soir. Je ne me suis pas senti particulièrement en insécurité mais on m'a dit de faire attention. Et puis par exemple, je ne sais plus si c'est après 23h ou minuit, on a le droit de griller les feux rouges en voiture car à certains endroits on peut s'y faire agresser. J'ai vécu ce grillage des feux, c'est assez cocasse comme disent les jeunes.
Sur les premières photos prise en arrivant de Buenos Aires, le lecteur attentif pourra se rendre compte de l'immensité de cette ville.
Le Brésil s'est révélé être beaucoup plus cher que l'Argentine.
Le quartier dans lequel se trouvait mon hostel était bien sympathique: Vila Madalena, comme le nom de l'hostel.
Le gérant de l'hostel était très aimable et son hostel était très propre, d'autant plus en comparaison de ce que j'allais trouver après à Rio. Il m'a proposé de peindre ce que je voulais sur le mur de la cour. J'ai fait deux tetes enlacées surmontées des premières expressions que j'ai apprises en brésilien:
Tudo bem et Beleza
que d'aucun pourrait traduire par Tout bien? et en réponse: super! mais on peut répondre également tudo bem à tudo bem.
Il a trouvé ça chouette et m'a proposé de peindre autre chose, mais il n'avait que du noir et du gris comme couleurs et ses pinceaux étaient morts...
J'ai retrouvé à Sao Paulo une brésilienne que j'avais rencontrée à Santiago du Chili, comme quoi le monde est petit!
Enfin ce n'est pas vraiment le fait du hasard car j'avais gardé le contact.
Elle parlait très bien anglais, ce qui n'est pas le cas de tous les brésiliens. Alors la plupart du temps j'arrivais mieux à me faire comprendre en parlant lentement espagnol.