dimanche 6 décembre 2009

Beijing











































































The more I want to get something done, the less I call it work
Richard Bach

Et oui, je sais ce que vous vous dites: c'est un truc de dingue, un nouveau post chaque jour! Comment fait il pour garder un tel rythme d'enfer?
Rien de plus simple, j'ai vendu mon ame a Satan ;-)

Nous voici maintenant arrives a Beijing ou nous avons sejourne dans une charmante auberge de jeunesse (http://www.beijingcitywalls.com/). Le personnel etait tres sympa, ils ont telephone a ma future ecole de Kung fu. J'avais essaye auparavant mais ils ne comprenaient pas l'anglais (et moi, pas le chinois). J'y ai egalement rencontre d'autres voyageurs tres sympathiques: des irlandais notamment et un americain qui faisait un tour du monde sans prendre aucun avion!

J'ai fait la connaissance de Suzie, une chinoise qui a vecu six annees en France qui est une amie d'un de mes collegues parisiens. Elle m'a gentiment fait decouvrir sa ville et vous reconnaitrez son joli minois sur les photos.

Concernant les photos:


les deux premieres photos en partant du bas sont celles de l'auberge de jeunesse.

Face a une porte, le lion de droite est un male. Il a une boule sous une patte pour jouer. Le lion de gauche est une femmelle, elle a un lionceau alonge sur le dos sous une patte.
Certains lions de pierre ont une boule dans la bouche qui a ete sculptee a l'interieur de celle-ci. Ces statues sont alors plus cheres.

La porte que j'ai photographie avec les deux ideogrammes rouges de part et d'autre de celle-ci indiquent qu'un couple de jeunes maries vit ici.

Parmi les edifices le lecteur averti reconnaitra: la Cite Interdite (donc je n'y suis pas entre), le temple du Paradis, la place Tien Anmen, le temple du Lama et la Grande Muraille. Les chinois ont a ce sujet un proverbe que je trouve formidable commercialement: "Vous n'etes pas un homme tant que vous n'etes pas montes sur la Grande Muraille". On pourrait faire de meme en France, "On n'est pas un homme tant que l'on n'est pas monte sur la tour Eiffel" ou bien "On n'est pas un homme tant que l'on n'a pas mange dans mon restaurant"...
Enfin, l'important est que je sois devenu un homme a present.

Dans la rubrique culinaire:
J'ai mange la fameuse fondue pekinoise: on fait cuire la viande et les legumes dans de l'eau bouillante. Personnellement je prefere la fondue bourgignonne.
J'ai goute aux nouilles traditionnelles. A ce propos, voici un extrait de mon carnet de notes lorsque j'etais dans ce restaurant et le lecteur observateur pourra faire le lien avec les photos idoines:
"Maintenant je mange les nouilles traditionnelles dans le restaurant que m'a conseille Suzie. La, ils viennent de me servir une sorte de soupe de gelee froide. C'est pas degueux mais ce n'est pas bon non plus. C'est un peu sucre, ca n'a pas de gout et je ne suis pas fan de la gelee.
Ouh la! Ca fait un sacre bol de soupe!
J'ai chaud maintenant (apres avoir mange la soupe NDLR)
Je ne pensais que l'on pouvait manger des fougeres. Elles sont marinees dans du piment, elles arrachent bien.
Bon, on va dire que je suis repus (apres avoir quasiment tout mange NDLR)."

Le lecteur pourra voir un extrait du menu d'un restaurant de brochettes. D'aucun pourrait penser que je me suis acharne a chercher les brochettes bizarres, mais c'est plutot l'inverse: pour trouver du blanc de poulet il faut s'accrocher alors que vous trouverez des pattes de poulet un peu partout.

La salle de cinema ayant des fauteuils traditionnels en bois etait inconfortable et de plus, ils vendent des pepites de je ne sais pas quoi dans le cinema si bien que les bruits emanant du craquage et de la mastication de celles-ci sont fort incommodants. Enfin, en France nous avons bien des cinemas qui vendent du pop corn...
Cela etant, le film que j'y ai vu etait fort divertissant, une sorte de huit clos a la Agatha Christie sur fond d'intrigue d'espionnage pendant l'occupation japonaise.
A ce propos, les chinois n'aiment pas les japonais, ils ont je pense encore en travers de la gorge l'occupation.

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